Le retour des Dieux
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Le retour des Dieux
Voilà plus de deux mille ans qu'ils s'étaient désintéressés des mortels. Ou peut être que ce fut le contraire... Peu importe, le résultat était le même : les dieux ne croyaient plus en l'humanité comme les humains ne croyaient plus aux dieux.
L'idée du Dieu unique, à la fois créateur, miséricordieux et tout-puissant, avait supplanté les croyances passées au terme d'une lente évolution. Tous dieux qu'ils étaient les Olympiens s'étaient fait "doubler" par ce Dieu unique transcendant, devenu de part son invisibilité, plus puissant encore.
Au début du changement, quelques dieux avaient bien essayé d'enrayer cette nouvelle croyance en envoyant quelques catastrophes ici et là, manifestations de leur colère en représailles de l'outrage qui leur était fait. Mais les prophètes chargés de transmettre aux hommes les lois ou les messages de ce dieu unique répandirent leur "bonne parole" bien au-delà des confins de la Grèce.
En quelques siècles, le "poison" s'était répandu partout, inhibant toute capacité à croire à autre chose et aucun antidote n'y avait fait. Les Olympiens, trop orgueilleux et suffisants pour admettre qu'on puissent se passer d'eux avaient peu à peu disparu de la mémoire des hommes.
Et bien soit, que les mortels se débrouillent avec leur Dieu unique et rira bien qui rira le dernier, avaient-ils pensé alors. Persuadés que le phénomène s'estomperait avec le temps, les Olympiens s'étaient retirés du monde des mortels pour explorer d'autres mondes enfants du Chaos. Ils avaient ainsi pu découvrir plusieurs planètes sur lesquelles des formes de vie prospéraient, certes moins évoluées que la race humaine mais fascinantes à étudier.
Quelques "miracles" et "reliques" plus tard, les quatre principales religions monothéistes, loin de s'être essoufflées, avaient au contraire colonisé la terre, les lieux de cultes florissant dans chaque ville et villages. En réaction, de nombreux humains avaient préféré faire le choix de ne croire à aucune puissance divine.
Les dieux olympiens, mythifiés avaient été relégués fin fond de la mémoire des hommes et portaient désormais le nom de dieux antiques.
Parallèlement et depuis deux siècles, grâce aux scientifiques, l'humanité avait fait de prodigieuses découvertes. Il était loin le temps où les hommes vivaient comme des bêtes, terrés la nuit venu et à la merci des éléments et des maladies. Désormais, ils étaient présents partout sur la terre, s'adaptant à leur environnement et proliférant sans cesse.
Ils s'étaient vaccinés, protégés, équipés, organisés, éduqués pour devenir la race souveraine sur le monde qui les accueillait.
Lorsque Gaïa, la mère de toute chose, commença à souffrir, les Dieux ne s'en soucièrent pas outre mesure. Gaïa était immortelle, mère des Olympiens, elle saurait endiguer l'expansion de l'humanité avec quelques épidémies, sécheresse et catastrophes naturelles. Sans compter sur l'esprit naturellement belliqueux des hommes toujours prompts à s'entre tuer. Mais Zeus devait bien le reconnaître, faute de les avoirs surveiller, les mortels étaient devenus puissants et ils représentaient maintenant un véritable danger pour Gaïa qui, attaquée de toute part, se mourrait...
Il était grand temps d'agir et les hommes allaient devoir réapprendre à craindre leurs "anciens dieux", loin d'être aussi miséricordieux que la puissance invisible qui avait prétendu les supplanter !
L'idée du Dieu unique, à la fois créateur, miséricordieux et tout-puissant, avait supplanté les croyances passées au terme d'une lente évolution. Tous dieux qu'ils étaient les Olympiens s'étaient fait "doubler" par ce Dieu unique transcendant, devenu de part son invisibilité, plus puissant encore.
Au début du changement, quelques dieux avaient bien essayé d'enrayer cette nouvelle croyance en envoyant quelques catastrophes ici et là, manifestations de leur colère en représailles de l'outrage qui leur était fait. Mais les prophètes chargés de transmettre aux hommes les lois ou les messages de ce dieu unique répandirent leur "bonne parole" bien au-delà des confins de la Grèce.
En quelques siècles, le "poison" s'était répandu partout, inhibant toute capacité à croire à autre chose et aucun antidote n'y avait fait. Les Olympiens, trop orgueilleux et suffisants pour admettre qu'on puissent se passer d'eux avaient peu à peu disparu de la mémoire des hommes.
Et bien soit, que les mortels se débrouillent avec leur Dieu unique et rira bien qui rira le dernier, avaient-ils pensé alors. Persuadés que le phénomène s'estomperait avec le temps, les Olympiens s'étaient retirés du monde des mortels pour explorer d'autres mondes enfants du Chaos. Ils avaient ainsi pu découvrir plusieurs planètes sur lesquelles des formes de vie prospéraient, certes moins évoluées que la race humaine mais fascinantes à étudier.
Quelques "miracles" et "reliques" plus tard, les quatre principales religions monothéistes, loin de s'être essoufflées, avaient au contraire colonisé la terre, les lieux de cultes florissant dans chaque ville et villages. En réaction, de nombreux humains avaient préféré faire le choix de ne croire à aucune puissance divine.
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Parallèlement et depuis deux siècles, grâce aux scientifiques, l'humanité avait fait de prodigieuses découvertes. Il était loin le temps où les hommes vivaient comme des bêtes, terrés la nuit venu et à la merci des éléments et des maladies. Désormais, ils étaient présents partout sur la terre, s'adaptant à leur environnement et proliférant sans cesse.
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